

INA-ICH – ii3:
Quelques disques sortant cette année, dire que je les attends est un doux euphémisme. Parmi ceux-ci, on retrouve évidemment l’album » ii3 » d’iNA-iCH, projet que j’apprécie particulièrement et constitué de Kim-Thuy Nguyen incarnant INA-ICH et le chant, Aurélien Clair à la batterie et aux séquences, ainsi que Brad Thomas Ackley : réalisateur, guitariste, clavier et samples.
Le » Lève toi » de début de disque assure comme il se doit en guise de réveil. Il s’avère ravageur, le chant de Kim reprenant en quelque sorte les bonnes vieilles habitudes que malheureusement nous avions perdu en quasiment un an sans nouveau CD du groupe. Une durée qui ne choquera personne, mais quand il s’agit d’INA-ICH et de quelques autres, on en veut tous les jours des nouvelles sorties. » Fais nous un tube » dégomme également énormément l’auditoire, tout en délivrant, comme habituellement chez la formation, des paroles très intéressantes. On sait qu’INA-ICH propose plusieurs approches de textes et ici en l’occurrence il se trouve être plutôt savoureux, en abordant l’univers musical et en particulier les fameux directeur artistique. On y ressent bien l’expérience en relation avec ce dernier, subtilement retranscrite au travers de ces écrits. On calme un peu le jeu avec » La fin du monde « , il faut bien avouer que l’intitulé ne prête pas à la gaieté, quoi que la quasi intégralité de la population semble heureuse en provoquant elle-même cette fin. Les vocaux si ravageurs deviennent cette fois-ci vindicatifs, sans pour autant avoir besoin d’une musique partant instantanément dans une débauche de puissance. On y ajoutera aussi les passages presque parlés lorsque le tout reprend son souffle. Viennent ensuite trois morceaux réputés car issus de l’EP » Ma chair et mon sang « , entrecoupés par » Rien à foutre » et » Tes silences « . Il ne serait pas loin d’être inutile de traiter le quatuor de chansons déjà connues, puisque l’on doit inclure « Je t’emmène » qui surgira un peu plus loin, étant donné qu’il vous suffit de vous rendre sur ma propre chronique du CD susnommé. Je vais toutefois vous glisser qu’ils sont de très grande qualité et que par conséquent je n’en ai pas rien à f… aire. Pour en revenir à celles découvertes au sein de cet album, la sixième piste envoie tout valser, tandis que celle la suivant joue pas mal sur les effets vocaux. » Maman » s’avère elle une piste touchante et on ne peut plus marquante, dans un style bien plus posé et au sujet non moins fort., sans omettre le rapprochement avec l’enfant tiré de l’album » L’année du tigre « . Si ce nouveau long effort ne se terminera pas en » 20 secondes « , il sera toujours aussi capable de nous remettre une bonne couche de dynamisme empli de rage, marque de fabrique d’INA-ICH, qui semble si facile à sortir chez ce groupe, alors que la majeure partie des artistes ne pourront même pas en atteindre un demi pour cent dans leurs productions. Clairement, notre trio a ça » Au bout de ses doigts « .
Il était dur d’en douter, mais à la fois on en est que plus sur la réserve lorsqu’une formation dont l’on a apprécié les précédentes sorties revient sur le devant de la scène : INA-ICH réalise bel et bien un retour fracassant avec » ii3 « . Je ne peux que vous diriger vers l’album, en vous précisant que si vous lisez cette chronique celui-ci est pour le moment disponible uniquement en dématérialisé, tandis que le CD déboulera courant de ce même mois.
Quelques disques sortant cette année, dire que je les attends est un doux euphémisme. Parmi ceux-ci, on retrouve évidemment l’album » ii3 » d’iNA-iCH, projet que j’apprécie particulièrement et constitué de Kim-Thuy Nguyen incarnant INA-ICH et le chant, Aurélien Clair à la batterie et aux séquences, ainsi que Brad Thomas Ackley : réalisateur, guitariste, clavier et samples.
Le » Lève toi » de début de disque assure comme il se doit en guise de réveil. Il s’avère ravageur, le chant de Kim reprenant en quelque sorte les bonnes vieilles habitudes que malheureusement nous avions perdu en quasiment un an sans nouveau CD du groupe. Une durée qui ne choquera personne, mais quand il s’agit d’INA-ICH et de quelques autres, on en veut tous les jours des nouvelles sorties. » Fais nous un tube » dégomme également énormément l’auditoire, tout en délivrant, comme habituellement chez la formation, des paroles très intéressantes. On sait qu’INA-ICH propose plusieurs approches de textes et ici en l’occurrence il se trouve être plutôt savoureux, en abordant l’univers musical et en particulier les fameux directeur artistique. On y ressent bien l’expérience en relation avec ce dernier, subtilement retranscrite au travers de ces écrits. On calme un peu le jeu avec » La fin du monde « , il faut bien avouer que l’intitulé ne prête pas à la gaieté, quoi que la quasi intégralité de la population semble heureuse en provoquant elle-même cette fin. Les vocaux si ravageurs deviennent cette fois-ci vindicatifs, sans pour autant avoir besoin d’une musique partant instantanément dans une débauche de puissance. On y ajoutera aussi les passages presque parlés lorsque le tout reprend son souffle. Viennent ensuite trois morceaux réputés car issus de l’EP » Ma chair et mon sang « , entrecoupés par » Rien à foutre » et » Tes silences « . Il ne serait pas loin d’être inutile de traiter le quatuor de chansons déjà connues, puisque l’on doit inclure « Je t’emmène » qui surgira un peu plus loin, étant donné qu’il vous suffit de vous rendre sur ma propre chronique du CD susnommé. Je vais toutefois vous glisser qu’ils sont de très grande qualité et que par conséquent je n’en ai pas rien à f… aire. Pour en revenir à celles découvertes au sein de cet album, la sixième piste envoie tout valser, tandis que celle la suivant joue pas mal sur les effets vocaux. » Maman » s’avère elle une piste touchante et on ne peut plus marquante, dans un style bien plus posé et au sujet non moins fort., sans omettre le rapprochement avec l’enfant tiré de l’album » L’année du tigre « . Si ce nouveau long effort ne se terminera pas en » 20 secondes « , il sera toujours aussi capable de nous remettre une bonne couche de dynamisme empli de rage, marque de fabrique d’INA-ICH, qui semble si facile à sortir chez ce groupe, alors que la majeure partie des artistes ne pourront même pas en atteindre un demi pour cent dans leurs productions. Clairement, notre trio a ça » Au bout de ses doigts « .
Il était dur d’en douter, mais à la fois on en est que plus sur la réserve lorsqu’une formation dont l’on a apprécié les précédentes sorties revient sur le devant de la scène : INA-ICH réalise bel et bien un retour fracassant avec » ii3 « . Je ne peux que vous diriger vers l’album, en vous précisant que si vous lisez cette chronique celui-ci est pour le moment disponible uniquement en dématérialisé, tandis que le CD déboulera courant de ce même mois.
(Chronique réalisée par Blytch)